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 Science décalée

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Gigi

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Date d'inscription : 12/02/2016
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MessageSujet: Science décalée   Science décalée EmptyDim 6 Mar - 16:06

Par Janlou Chaput, Futura-Sciences


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L'espèce humaine est à part. Les hommes sont les seuls mâles du règne animal à s'intéresser à la poitrine des femelles durant un contexte sexuel, et les femmes constituent le seul exemple où les seins prennent du volume durant la puberté sans grossesse. © Baptigrou, Flickr, cc by nc sa 2.0

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Le lien entre la mère et son enfant est très fort du fait de l'allaitement. La succion du mamelon entraîne une décharge d'ocytocine chez la mère. Le même processus se déroule quand c'est un homme adulte... Les deux sexes ont à y gagner : le comportement est sélectionné par l'évolution. © Annie Stoner, Flickr, cc by nc nd 2.0

Pourquoi les hommes aiment-ils tant les seins ?

Il existe plusieurs théories expliquant l’attirance des hommes pour les seins des femmes. La dernière en date, proposée par le psychologue Larry Young, défend l’idée qu’elle viendrait d’un circuit de neurones particulier servant à favoriser l’attachement d’une mère pour son petit pendant l’allaitement, mais aussi à son partenaire qui stimule la poitrine durant les rapports sexuels. En caressant les seins, les hommes pousseraient les femmes à les aimer davantage…

C’est de notoriété publique : les hommes aiment les seins des femmes. Mais pourquoi ? Tout le monde n’est pas d’accord sur ce point. Certains pensent par exemple qu’une femme à forte poitrine est perçue comme fertile et capable de nourrir convenablement son bébé. Mais Larry Young, psychologue à l’Emory University et Brian Alexander, journaliste et écrivain, ne sont pas de cet avis. Ils défendent leur point de vue dans un livre intitulé The chemistry between us et expliquent que tout serait régi par un réseau de neurones qui s’établit chez la femme pour faciliter l’attachement à son petit durant l’allaitement. Il serait aussi emprunté quand, dans un rapport sexuel un homme caresse la poitrine de sa partenaire, ce qui la pousserait à focaliser son attention et son amour sur son amant…

L’attirance pour les seins, une histoire de… cerveaux

Larry Young a pour spécialité l’étude des bases neurologiques des comportements sociaux complexes. Il explique qu’au moment de l’allaitement, lorsque le bébé suce le mamelon de sa mère, celle-ci voit son cerveau inondé d’une hormone appelée ocytocine, célèbre car fortement associée à l’amour et à l’attachement. Ainsi, la femme accorde toute son affection à son petit.

La poitrine joue aussi un rôle important lors des rapports sexuels et participe activement à l’excitation. Il a été montré que des caresses sur cette région activent les mêmes régions du cerveau que la stimulation du vagin ou du clitoris. Et comme pour les nourrissons qui se restaurent, les gestes délicats d’un amant induisent un relargage massif d’ocytocine. La cible de l’attention féminine, dans ce cas, n’est autre que son partenaire.

Du point de vue du succès reproducteur, il est donc intéressant pour un homme d’aimer les seins des femmes afin qu’elles lui prêtent davantage d’affection et d’amour, conditions requises pour former un couple durable. Young y voit les traces de la sélection naturelle, les mâles montrant de l’appétence pour les poitrines ayant pu se reproduire davantage que les autres. De ce fait, l’attirance des hommes pour les seins serait devenue une norme et le psychologue décrit même la présence d’un réseau neuronal spécifique qui se développerait chez les mâles hétérosexuels au moment de la puberté.

Aimer les seins, le propre de l'homme ?

Mais pourquoi l’Homme serait-il la seule exception du monde animal ? Les auteurs du livre apportent leurs explications. D’une part, chez les mammifères, 97 % des espèces ne sont pas monogames*, ce qui élimine déjà bon nombre d’espèces. Ensuite, la différence viendrait de notre particularité à faire l’amour en face à face, ce qui ne se retrouve pas chez les autres mammifères monogames. Le campagnol, par exemple, monte sur le dos de sa femelle, dont les mamelles sont dirigées vers le bas. Aucune possibilité de les atteindre pendant le rapport sexuel, donc le comportement n’a pas été sélectionné par l’évolution.

La théorie est séduisante, mais ne fait pas l’unanimité. Car l’Homme est un être de nature, mais aussi de culture. Ainsi, l’anthropologue Fran Mascia-Lees, de la Rutgers University (New-Brunswick, États-Unis) ne peut être en total accord avec les thèses de Young et Alexander. En effet, elle signale que tous les hommes ne sont pas attirés par les seins. Elle évoque par exemple ces tribus africaines dans lesquelles les femmes se baladent torse nu sans susciter un intérêt particulier de la part des membres masculins de la troupe. Le débat pourrait donc être un peu plus complexe et ne se limiterait peut-être pas à de simples réseaux de neurones…

* L’espèce humaine ne peut être considérée comme monogame stricte. Mis à part les questions d’infidélité, selon les périodes ou les régions du monde, la polygamie a existé et existe encore. Il n’y a qu’à penser aux harems des Ottomans ou aux mariages multiples des hommes de confession mormone. De même, l’Homme ne pratique pas uniquement le sexe en face à face et a développé de nombreuses pratiques et fantaisies dans un but de plaisir, car chez lui (comme chez d’autres), la sexualité n’est pas qu’une affaire de reproduction.

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Poil ou pas poil ? La majorité des femmes préfèrent les torses imberbes. Mais pourquoi ? La question reste en suspens depuis que des scientifiques remettent en cause l'hypothèse de l'évitement des ectoparasites, l'une des théories expliquant cette attirance particulière. En effet, en compagnie notamment du rat-taupe nu, l'Homme est l'un des rares mammifères dépourvu de fourrure. Il doit bien y avoir une explication... © Charles Roffey, Fotopédia, cc by nc sa 2.0

Pourquoi les femmes préfèrent les torses imberbes ?

Plusieurs théories tentent d’expliquer pourquoi la plupart des femmes préfèrent les hommes au torse imberbe. L’une des hypothèses est que l’absence de poils limite les risques de maladies parasitaires, aussi bien pour lui que pour elle, ce qui serait un critère de sélection sexuelle. Mais une étude slovaque remet tout cela en cause…

La séduction passionne beaucoup les chercheurs. Après ceux qui tentent de comprendre pourquoi les seins des femmes plaisent tant aux hommes, d’autres s’intéressent aux effets des torses masculins poilus ou non sur l’attirance féminine. Une théorie, dite de l’évitement des ectoparasites, est remise en cause par un travail publié par des chercheurs de l’université de Trnava, en Slovaquie. Même si leurs résultats sont contestables…

Le contexte : les poils, nid à ectoparasites

Le zoologiste britannique Desmond Morris décrit l’Homme comme « le singe nu » selon le titre d’un de ses ouvrages. Pourquoi sommes-nous le seul primate à ne pas arborer une toison complète sur l’ensemble du corps ? Curieuse question.

Les biologistes cherchent la réponse dans les lois de l’évolution. Pour que l’espèce humaine ait perdu peu à peu ses poils, cela devait procurer un avantage. L’hypothèse dominante consiste donc à penser que les poils, même s’ils réchauffent, favorisent l’installation de parasites tels que des poux, dégradant les conditions de vie. Très peu pour mesdames qui auraient eu une préférence pour les hommes au torse dégarni, risquant moins de les contaminer. C’est l’hypothèse de l’évitement des ectoparasites.

Mais cette vision des choses relève davantage de l’empirisme que de la validation scientifique. Alors Pavol Prokop et son équipe ont voulu tester la théorie. Leur idée : si l’attirance pour les torses imberbes est guidée par la volonté de ne pas attraper de parasites, alors elle doit être encore plus prégnante chez les femmes vivant dans des territoires aux nombreuses maladies parasitaires. Leur analyse publiée dans Archives of Sexual Behavior montre que ce n’est pas tout à fait le cas.

L’étude : les femmes préfèrent les torses imberbes

Le protocole fait appel à 344 étudiantes : 161 d’entre elles sont Turques et les 183 autres ont la nationalité slovaque. La Turquie connaît un taux de maladies parasitaires (dengue, paludisme ou schistosomiase) plus élevé que la Slovaquie. Ainsi, les scientifiques peuvent tester l’hypothèse, en partant du principe que les femmes d’Anatolie manifesteraient davantage d’intérêt pour un corps masculin sans poil que celles d’Europe centrale.

Ces volontaires avaient pour mission de noter l’attirance que suscitaient chez elles des clichés de torses d’hommes poilus ou non. Pour éviter les biais expérimentaux, les auteurs ont demandé aux « mannequins » de se photographier avant puis après s’être rasé la poitrine, de façon à ce que le seul paramètre qui change soit la fourrure pectorale et abdominale.

Leurs prédictions originelles n’ont pas été vérifiées. Turques et Slovaques préfèrent dans des taux très similaires (à près de 80 %) les hommes les moins velus. Peu importe les taux de maladies parasitaires, les femmes n’aiment pas les poils !

L’œil extérieur : des points à clarifier

Les auteurs veulent élargir leur étude et y inclure d’autres peuples pour vérifier l’universalité de leur découverte. De précédents travaux avaient par exemple montré que les Camerounaises préféraient les torses bien garnis, à la différence des Chinoises, Néo-Zélandaises ou Californiennes. Mais cela pourrait être plus complexe encore : la période du cycle menstruel rentrerait en ligne de compte. Durant sa phase de fertilité, une femme aimerait davantage les hommes imberbes tandis qu’elle manifesterait plus d’intérêt aux poils le reste du temps.

Mais avant de poursuivre plus loin leur expérience, il est à noter un point un peu bancal. Comme précisé, des scientifiques considèrent la perte de poils comme un avantage adaptatif contre les maladies parasitaires. Et principalement contre les ectoparasites, ceux qui à l’instar des poux, vivent à nos dépens sur la surface de notre corps. Or, si effectivement les parasitoses sévissent plus en Turquie qu’en Slovaquie, les trois maladies qu’ils spécifient dans leur travail (paludisme, dengue et schistosomiase) sont causées par des endoparasites, dues à des vecteurs retrouvés à l’intérieur du corps. On voit mal comment ils peuvent invalider l’hypothèse de l’évitement des ectoparasites s’ils ne s’y intéressent pas…
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Gigi

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MessageSujet: Re: Science décalée   Science décalée EmptyLun 7 Mar - 8:26

L'homme et la femme

par Victor Hugo

Victor Hugo, le grand humaniste initié, écrivait, au sujet de l’homme et de la femme :

« L’homme est la plus élevée des créatures ; la femme est le plus sublime des idéaux.

Dieu a fait pour l’homme un trône ; pour la femme un autel. Le trône exalte ; l’autel sanctifie.

L’homme est le cerveau, la femme le coeur. Le cerveau fabrique la lumière ; le coeur produit l’Amour. La lumière féconde ; l’Amour ressuscite.

L’homme est fort par la raison ; la femme est invincible par les larmes. La raison convainc ; les larmes émeuvent.

L’homme est capable de tous les héroïsmes ; la femme de tous les martyres.

L’héroïsme ennoblit ; le martyre sublime.

L’homme a la suprématie ; la femme la préférence. La suprématie signifie la force ; la préférence représente le droit.

L’homme est un génie, la femme un ange. Le génie est incommensurable ; l’ange indéfinissable.

L’aspiration de l’homme, c’est la suprême gloire ; l’aspiration de la femme, c’est l’extrême vertu. La gloire fait tout ce qui est grand ; la vertu fait tout ce qui est divin.

L’homme est un Code ; la femme un Evangile. Le Code corrige ; l’Evangile parfait.

L’homme pense ; la femme songe. Penser, c’est avoir dans le crâne une larve ; songer, c’est avoir sur le front une auréole.

L’homme est un océan ; la femme est un lac. L’Océan a la perle qui orne ; le lac, la poésie qui éclaire.

L’homme est un aigle qui vole ; la femme est le rossignol qui chante. Voler, c’est dominer l’espace ; chanter, c’est conquérir l’Ame.

L’homme est un Temple ; la femme est le Sanctuaire. Devant le Temple nous nous découvrons ; devant le Sanctuaire nous nous agenouillons.

Enfin : l’homme est placé où finit la terre ; la femme où commence le ciel ».
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Ambre
Invité




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MessageSujet: Au jardin d'Eden   Science décalée EmptyMar 8 Mar - 13:23

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Gigi

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MessageSujet: Re: Science décalée   Science décalée EmptyVen 11 Mar - 15:35

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